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Confinement

10é jour de confinement pour nous, en France

 

Comment vivez-vous cela pour le moment ?

 

 

 

Vraisemblablement, plus ce confinement va durer, et plus nous risquons d'être confrontés à des difficultés personnelles.

 

Un temps où l’on se retrouve isolé, face à ses proches pour ceux qui sont en famille, ou parfois seuls, dans tous les cas face à soi-même d’abord.

 

J’ai une pensée particulière pour toutes ces personnes qui, elles, ne sont pas confinées, parce que leur travail est essentiel pour la vie de chacun.

 

Aux personnels soignants d’abord mais aussi à tous les autres, routiers, employés de supermarché, auxiliaires, de vie, agents de ménage…

 

Si vous en faites partie, je vous remercie pour votre disponibilité et votre courage.

 

Une pensée aussi pour tous ceux qui sont malades, chez eux ou à l’hôpital, peut-être en train de lutter pour leur survie...

 

 

 

Pour tous les autres, ceux qui sont confinés chez eux afin de ralentir la propagation de ce virus, et qui s’en sentent peut-être coupable, je veux leur rappeler une devise d’Hippocrate (en 410 av. JC.)

 

« primum non nocere » (d’abord ne pas nuire).

 

 

 

Bien sûr cette devise s’appliquait aux soignants, mais il me semble qu’elle est tout aussi valable pour tout un chacun, et particulièrement en ce moment...

 

 

 

Ceci étant dit, comment allons-nous vivre ce temps ?

 

Une cliente m’écrivait il y a quelques jours qu’elle envisageait ce temps de confinement comme quelque chose qui «permet de...» et non qui «oblige à ...»

 

Et il s’agit exactement de cela.

 

Qu’est-ce que temps de confinement nous permet de faire, de comprendre, de vivre ?

 

- Se rendre compte de ce qui est essentiel pour nous

 

- Prendre le temps d’être avec nos proches, avec nous-même

 

- Avoir à réinventer un nouveau mode de vie

 

- Accepter plutôt que se résigner

 

- Accueillir nos peurs…

 


Je crois que ce qui va se présenter à nous au cours de ces semaines de confinement sera exactement ce sur quoi nous avons besoin de nous pencher, et particulièrement les peurs. 

 

Est-ce que ce confinement, ou cette pandémie, réveille en nous des peurs intenses ?

 

Et quelles sont-elles ?

 

Peur de mourir, de mourir seul.e, de la perte des proches, de la solitude, de la proximité, de nuire, de ne pas être là quand l’autre en a besoin, de manquer, du vide, de l’abandon... ? (La liste n’est pas exhaustive…)

 

 

 

Il peut y avoir aussi des défis qui se présentent à nous et nous permettent de développer notre créativité.

 

Allons-nous oser ?

 

Oser nous montrer exactement comme nous sommes ?

 

 

 

Tout âme qui s'élève, élève le monde.

 

Gandhi

 

 

 

 

 

Alors, puisque beaucoup d’entre nous vivent ce confinement, autant l’utiliser pour se rapprocher de nous-même, en s’accueillant exactement comme on est, avec ses peurs et ses émotions, en toute bienveillance, en allant à la rencontre de ces parts blessées et apeurées en nous, pour pouvoir ensuite aller à la rencontre des autres avec plus d’authenticité.

 

 

Cela ne nous empêche pas de rester attentifs aux plus fragiles autour de nous et que nous pouvons peut-être aider d’une manière ou d’une autre.

 

Mais surtout n’oublions pas que nous sommes tous liés et que nous avons tous un rôle à jouer. Même si ce rôle est «juste» de ne pas nuire.

 

Même si ce rôle est «juste» de remercier dans le fond de son cœur les soignants, les livreurs, les caissiers…

 

Même si ce rôle est «juste» d’avoir une pensée d’amour pour toutes ces personnes qui souffrent, qui luttent pour leur vie, qui meurent…

 

Ce que je vous engage à faire chaque jour pour diffuser de l’amour, de la reconnaissance et de la paix

 

 

Je voudrais terminer en vous partageant ce texte de Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) qui me semble complètement d'actualité :

 

« Ce n’est pas parce que vous êtes chacun un individu distinct que vous êtes séparé des autres. Même si vous ne le voyez pas, même si vous ne le sentez pas, quelque part dans les plans subtils vous êtes lié aux autres et, de quelque façon que ce soit, tout ce que vous faites les touche.

 

Au fur et à mesure que vous devenez plus attentif, plus éclairé, même à votre insu, et à leur insu aussi, vous leur communiquez quelques-unes des richesses et des lumières que vous avez reçues. ..

 

Quoi que vous fassiez, vous êtes responsable. Parce qu’il est directeur, chef d’entreprise, ministre ou chef d’État, on dit de quelqu’un qu’il a de grandes responsabilités. C’est vrai, mais en réalité tous les humains sont aussi responsables les uns vis-à-vis des autres. Malheureusement, la plupart ne le savent pas, et cette ignorance est la cause de beaucoup de souffrances. Donc, si vous voulez vous manifester comme un être utile et bienfaisant, tâchez de prendre chacune de vos activités comme une occasion pour vous élever spirituellement, car même si c’est imperceptible, vous entraînez d’autres êtres avec vous. »

 

 

 

 

 

 

Autorisez-vous à partager ce que vous avez envie de partager en commentaire et je vous rappelle que je continue à vous accompagner pendant ce temps de confinement par appels audio ou vidéo, si vous en ressentez le besoin.

Prenez soin de vous :-)

 

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